L’endométriose est une maladie gynécologique handicapante qui touche une femme sur dix. Elle provoque pendant et/ou en dehors des règles : douleurs, nausées, et autres symptômes difficiles. Jamais je n’avais pensé que mes douleurs, mes nausées, vomissements, et autres symptômes, étaient autre chose que « normal ». Échographies après échographies, discussion avec les gynécos et autres : je faisais juste partie des malchanceuses. Un médecin m’avait même signalé que l’arrivée d’un bébé me soulagerait certainement (idée reçu complètement fausse). Mais l’annonce du diagnostique à mes 26 ans a tout changé pour moi. Et c’est essentiellement cette question qui m’a envahit : POURQUOI ? Pourquoi est-ce que j’ai mal et que mon corps me désobéit, m’attaque ? Est-ce vraiment la faute à pas de chance que j’ai développé cette maladie ? Ces questions me hantaient tellement que je les posaient aux différents médecins que je consultais. La réponse était toujours : « on ne sait pas, il n’y a pas assez d’études de réalisées ». Ce qui, me frustrait au plus haut point. Je n’arrivais pas à me contenter de cette réponse.
Consommatrice forcée d’anti-inflammatoires en tout genre, ces derniers ne me faisaient quasi plus d’effet. Comment continuer ainsi ? La première de mes actions a donc été de chercher si cela était possible de soulager mes douleurs naturellement. J’ai appris qu’il existait une alimentation dite anti-inflammatoire. Cela voulait donc dire que beaucoup de mes habitudes alimentaires contribuaient à mon état et qu’en changeant quelques habitudes je pourrais connaître une amélioration. Qu’est-ce que j’avais à perdre ?
Ainsi, dans cet article, je vous présente la liste de ces aliments dits inflammatoires, pourquoi ils le sont. Puis je vous présente également celle des aliments à consommer de préférence lorsque l’on souffre d’endométriose.
Bonne lecture et bon visionnage !
Les aliments à éviter :
La vidéo ci-dessous vous donne le top 5 des aliments à éviter lorsque l’on souffre d’endométriose.
La liste ne s’arrête pas à ces 5 éléments ! Notez qu’il faut tout aussi bien diminuer, voire même éviter :
– Le soja qui contient des composés naturels ayant des propriétés semblables à l’œstrogène, qui vont venir se fixer sur les récepteurs de l’œstrogène. Hors, nous savons que l’endométriose dépend des hormones œstrogènes, qui favorisent l’inflammation.
– Les graisses saturées : favorisent et entretiennent le processus inflammatoire en encourageant la formation de prostaglandines pro-inflammatoires (beurre, fromage, fritures, etc.)
– La caféine et théine qui ont le pouvoir de modifier le taux d’œstrogène.
– Les omégas 6 qui permettent la synthèse d’une prostaglandine, très inflammatoire (huile d’arachide, de tournesol, de pépins de raisin, etc.)
– Les produits non bio, bourrés de pesticides : c’est connu, les pesticides agissent sur et dérèglent nos hormones ! Évitez les fraises, les tomates, le céleri, les épinards ou encore les pommes en agriculture conventionnelle car ce sont les plus contaminés en pesticides, et donc prenez-les impérativement bio.
– Les aliments contenant des additifs (E) dont une grande part est classée comme cancérigène.
Les aliments à privilégier :
La vidéo ci-dessous vous donne le top 3 des aliments à privilégier lorsque l’on souffre d’endométriose.
L’alimentation anti-inflammatoire ne résorbe pas à elle seule une inflammation chronique, elle n’en est pas moins une alliée pour réguler la maladie et limiter l’aggravation des symptômes. Personnellement atteinte d’endométriose, la diminution de mes symptômes est le résultat d’une prise en charge et changement au quotidien : alimentation vivante, jeûne, élimination, relaxation, yoga, etc. Mais attention, il n’y a pas une endométriose mais des endométrioses.
C’est pourquoi il est conseillé d’être accompagnée lors de cette transition qui demande temps, engagement et préparation.